Grèce : Athènes, Crète et Santorin

Durée : 2 semaines 

Période : début octobre

Type : vacances

Nous voilà partis pour notre première destination : La Grèce. Nous avons décidé de faire un break vacances, après avoir passé des semaines bien chargées avant notre départ en tour du monde, du fait des préparatifs. Pas de travail donc durant cette période, pas d’ordi, pas de téléphone, pas de mails… et pas besoin d’espace de coworking. Dans cet article on vous donne donc une vision touristique de notre séjour. 

Nous avons choisi de ne passer que 2 jours à Athènes et de consacrer le reste de notre temps à la visite de deux îles. Après discussions, sur recommandations et aussi tout simplement par feeling on a décidé d’aller en Crète et à Santorin. 

Deux jours à Athènes 

Excités comme des puces et à la fois pas trop conscients que nous sommes partis pour un très long périple, nous atterrissons à Athènes. Depuis l’aéroport nous avons pris le métro (le trajet requiert un ticket spécial qui coûte 10€ par personne et dure environ 1h) direction Monastiraki, une station centrale, en bas de l’Acropole, proche de laquelle nous logions (en Airbnb, on prépare un article sur les différentes applications qu’on utilise durant le voyage, notamment celles liées à la recherche de logement). 

On a vraiment adoré le quartier : animé, chaleureux, bondé de ruelles et impasses dans lesquelles on a aimé se perdre. On vous conseille le bar / resto à tapas le Tranzistor, rue Protogenous. La rue est très fréquentée la nuit, par des touristes mais aussi beaucoup de jeunes locaux qui n’hésitent pas à emprunter simplement un coin d’escalier si toutes les tables sont prises. Assez branchée mais sans prétention, l’ambiance nous a beaucoup plu.

Quartier Monastiraki

Quartier Monastiraki

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On a été surpris par le contraste qu’offre Athènes : des façades presque toutes tagguées aux ruines de la Grèce antique, on ne savait plus où donner de la tête, appréciant quasiment autant les unes que les autres. On a trouvé qu’en fin de compte ce contraste, tout en nous ramenant à la dure réalité économique du pays, donnait beaucoup de charme à la ville. 

De ruelle en ruelle, on a fini par se retrouver sur l’Acropole. Le chemin pour s’y rendre était bien agréable et la vue sur la ville époustouflante ! Ça vaut le détour. Une fois sur place et après un pile ou face mental, on a décidé de payer (20€ chacun !!!) pour passer les portiques et aller voir de plus près les temples. Résultat : on a vu un bel échafaudage sur le Parthénon, refusé l’entrée au musée, qu’on pensait inclue dans le prix de la visite, et surtout on a pu admirer beaucoup, beaucoup de touristes se prenant en photo sur une marche, puis sur l’autre… et finalement on s’est dit que la vue d’en bas était tout aussi bien. 

Toutefois, si vous tenez à faire la visite sachez qu’il existe aussi un billet à 30€ qui comprend les entrées dans plusieurs monuments antiques. Des réductions pour les étudiants sont aussi proposées. 

En deux jours, nous avons le sentiment d’avoir déjà bien sillonné la ville. Nous nous sommes dirigés, toujours en métro (ticket de 90min : 1,20€), vers le port La Pirée pour prendre le bateau direction la Crète.

En descendant de l’Acropole.

En descendant de l’Acropole.

5 jours en Crète 

En Crète nous avons décidé de séjourner à la Canée (Chania) plutôt qu’à Héraklion (qui est une plus grosse ville), afin d’être plus près des sites qu’on avait ciblé au préalable. Il ne faut pas négliger la distance d’un lieu à un autre en Crète car l’île est grande et on ne s’y déplace pas toujours rapidement. Vous passerez facilement 2h sur la route pour faire un aller retour.

Lever de soleil sur le port de La Canée

Lever de soleil sur le port de La Canée

À La Canée, ce qui nous a charmé ce sont les ruelles étroites, dans le quartier à l’est du port : pierres dorées, plantes grimpantes et petits chats à tous les coins de rues, tantôt bruyantes du vacarme des passants, tantôt silencieuses et accueillantes. On a aussi aimé nous balader sur le front de mer et se poser prendre un verre au port vénitien. On vous conseille de vous installer côté phare pour profiter au mieux du coucher de soleil.

Si vous avez envie de poisson et fruits de mer, on vous recommande le restaurant To Maridaki : super bon et avec un large choix de poissons frais, beau resto et bien situé, près du quartier vénitien. On a adoré.

La Canée reste une petite ville qu’on visite rapidement. Nous avons loué une voiture chez Rental Center Crete qu’on vous recommande vivement car ils sont super pro et réglo, ont de bons tarifs et pas de dépôt de garantie. 

Nous voilà donc partis vers les plus belles plages de l’île.

Falassarna

À l’ouest de la Crète, à 50 min en voiture de la Canée. La plage est jolie mais plutôt ordinaire et nous n’y avons pas passé beaucoup de temps. On a préféré le panorama qu’offre la descente vers la plage. 

Elafonissi

En revanche on a adoré la plage d’Elafonissi avec ses reflets roses en bord de mer et son eau turquoise. À 1h10 depuis la Canée, la plage est très étendue, vous pourrez même y trouver des coins reculés pour s’y poser au calme ou bien marcher dans les eaux peu profondes de ses lagons. 

Balos Beach

(compter 1h30 depuis La Canée jusqu’à la plage)

Ce qui nous plaît c’est que cette plage se mérite. Pour y aller, il faut emprunter un chemin cabossé de 10km au départ de Kissamos. Sachez que sur ce chemin, aucune voiture de location n’est assurée, à part les 4x4. Vous pouvez toujours tenter le coup, comme beaucoup le font, mais c’est à vos risques et périls. De notre côté, nous avons préféré louer un scooter à Kissamos (lui, assuré sur cette route) et nous ne l’avons pas regretté. Superbe vue en compagnie des chèvres siestant sur le bord de la falaise et aucune difficulté pour se garer dans le parking plutôt bien rempli. S’ensuit une descente de 2 km à pied sur un sentier escarpé avec une vue plongeante sur le fabuleux lagon de Balos.

Balos Beach

Balos Beach

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Une fois une bas se découvre une eau chaude et limpide. Plutôt que de suivre tout le monde vers les transats, on vous conseille d’aller tout de suite à gauche en bas du sentier, pour vous abriter du raffut des baigneurs et du vent. La plage y est tout aussi magnifique !


Autres activités :

La descente des Gorges de Samaria était une des activités qu’on souhaitait faire en Crète mais par manque de temps et surtout d’organisation nous n’avons pu nous y rendre. Il est vraiment recommandé de l’organiser à l’avance. En effet, le départ se fait par bus tôt le matin pour rejoindre l’entrée des gorges (environ 1h depuis La Canée) qui comptent 16km de randonnée. Une fois arrivés en bas de la descente, au sud de l’île, vous devrez prendre le ferry puis de nouveau le bus pour rentrer à La Canée (environ 1h30). Une journée bien chargée, donc.

À défaut de se balader dans les gorges et comme petite consolation nous sommes allés au jardin botanique : compter 6€ par personne (2h de marche annoncées // 1h pour nous). 

Le chemin dans le jardin est vraiment tracé ce qui le rend moins attrayant : on ne peut pas vraiment s’y perdre comme on veut, flâner… Ça reste toujours agréable d’être dans la nature, il y a une belle vue, de bonnes odeurs, une centaine d’arbre fruitiers du monde entier. Cela dit, la nature, façonnée par l’Homme perd de son authenticité son attrait. Vous l’aurez compris, on ne le recommande pas particulièrement, sauf peut être pour des balades familiales.

Notre séjour en Crète s’achève. Pour nous rendre à Santorin nous sommes obligés d’embarquer au port Héraklion.

La Canée - Héraklion : 3h de route en bus, 15euros par personne.


Santorin 

L’arrivée au port de Santorin s’est fait sans encombre, la traversée est rapide (environ 3h depuis la Crète). Évitez les taxis qui vous interpellent dès vitre débarquement et allez directement prendre le « local bus » à 2,50€ par personne, qui vous emmène au centre de Fira, la plus grosse ville de l’île. Nous n’avions pas encore loué d’hôtel et décidons donc de le faire directement sur place, autour d’un « gyros », le kebab à la grecque. 

Premier étonnement, Fira est blindée de monde et il est difficile de trouver un restaurant qui pratique des tarifs « normaux », tout est plutôt cher. Même constat pour les logements dans les villes qui ont la vue sur la caldeira. Il faut avouer que le panorama donnant sur le cratère du volcan, qui a jadis causé bien des dommages à l’île, est magnifique et typique. Nous décidons donc de nous orienter vers un petit hôtel dans les terres, à 2km de Fira, dans le village de Karterados et nous sommes ravis de notre choix. Pas de panorama ni de jacuzzi mais un super accueil, le confort et la piscine, le tout pour un super prix. 

Tout dépend évidemment de votre budget : s’il est conséquent, faites vous plaisir en optant pour le premier choix, nous recommandons de prendre un hôtel à Firostefani plutôt qu’à Fira ou Oia. La vue y est tout aussi magnifique et le village est accessible à pied depuis Fira. Il a l’avantage d’être moins bondé de touristes et d’être sur le chemin de randonnée qui mène à Oia. Si le budget est plus serré, regardez de l’autre côté de l’île en bord de mer à Perissa, par exemple, ou bien dans les terres dans tout autre village. L’île est vraiment petite et se traverse rapidement. 

En parlant de traversée, nous avons opté pour la location d’un quad, très utilisé là bas, pour la facilité de déplacement et le confort de trouver toujours une place dans un coin de parking. Il nous était impossible de louer un scooter car il nous fallait le permis A (ce sont des 125cm2) mais nous l’aurions fait volontiers. Aucun intérêt en revanche à louer une voiture, si ce n’est pour le confort général.

À quad, donc, nous avons pu visiter tous les recoins de l’île accessibles par les routes. Ce que nous avons préféré :

La Red Beach, cette plage de roche volcanique aux couleurs rouges tout au sud de l’île. S’il y a beaucoup de vent, n’hésitez pas à y passer la journée, la plage est bien abritée. 

Red Beach

Red Beach

Oui, il y a vraiment une minuscule cabane de pêcheur là dedans.

Oui, il y a vraiment une minuscule cabane de pêcheur là dedans.

Emporio : un petit village dans les terre, sur la route de Perissa, qui vaut le détour. Il n’est absolument pas touristique mais vous vous y mêlerez à la vie locale tout en parcourant ses petites ruelles magnifiques. 

Perissa : pour se poser sur sa plage de sable noir et piquer une tête dans l’eau profonde et translucide. Allez boire un coup et/ou manger dans notre coup de coeur de l’île : le Tranquilo. Un bar resto qui promeut l’artisanat local et qui sert de super bons plats à des tarifs justes. Les végétariens et végétaliens y trouveront aussi leur compte. Le son y est bon, les hamacs vous attendent pour faire une sieste, la vue sur la plage nous régale et les serveurs vous accueillent à merveille. Difficile de faire mieux dans le coin !

Le Tranquilo

Oia : tout au nord, la ville est d’Oia est un incontournable de Santorin. Il faut reconnaître que le village, perché à flanc de falaise, est digne des cartes postales qui l’illustrent. Par contre, force est de constater que c’est le seul endroit dans lequel certains habitants ont été désagréables avec nous. À leur décharge, c’est certainement une réponse à la surabondance de touristes. 

Nous ne l’avons pas fait mais si vous avez l’occasion, restez-y pour le coucher de soleil. Il paraît que c’est fameux. 

Oia, Santorin

Oia, Santorin

Oia, Santorin

Oia, Santorin

Oia, Santorin

Oia, Santorin

Pour finir, nous avons rendu le quad un jour avant notre départ de Santorin et en avons profité pour faire la randonnée allant de Fira à Oia (3h15 l’aller). Le chemin longe la crête et offre bien souvent des points de vue à 360°. Magnifique pour finir notre séjour. 

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Fin de notre séjour en Grèce. Nous retournons pour un soir à Athènes avant de prendre l’avion direction Bangkok… La suite vous la découvrirez dans un prochain article :-)